mercredi 23 novembre 2016

L'halleluia de Leyla McCalla à Leonard Cohen


Certains privilégiés avaient pu entendre Leyla McCalla en 2015 au sein des Carolina Chocolate Drops, groupe dont elle était la violoncelliste. Aujourd'hui, la musicienne joue en son nom propre et ajoute des cordes à son arc : au violoncelle viennent s'ajouter la guitare, le banjo et le chant en anglais ou créole. Un attirail joué avec un naturel couplé à une technique inculquée par une formation classique. Leyla McCalla tisse à part de ceci des chansons métissées où l'on retrouve des influences haïtiennes, cajuns, folk et blues. Une musique cosmopolite à l'image de la Nouvelle Orléans, ville d'adoption de l'artiste. 
En fin de tournée française, la chanteuse haïtienne était le 22 novembre 2016 à la salle Paul Fort de Nantes. Concert qui s'est clos sur un superbe "Halleluia" en hommage à Leonard Cohen.







Chanteuse et multi-instrumentiste, née à New York, Leyla McCalla a rejoint les terres métisses de Crescent City, La Nouvelle-Orléans, en 2010 où elle retrouve ses racines haïtiennes et peut enfin créer la musique à laquelle elle aspire. chantant en français, créole haïtien et anglais, Leyla McCalla joue du violoncelle, du banjo ténor et de la guitare. Alors qu'elle joue du Bach dans la rue, l'artiste est repérée et intègre le groupe Carolina Chocolate Drop. En 2013 elle sort l'album "Vari-colored songs", hommage vibrant aux textes du poète afro-américain Langston Hughes et au folklore Haïtien et Cajun.

Sur son nouvel opus "A Day for the Hunter, A Day for the Prey", (un proverbe haïtien) Leyla McCalla poursuit l’exploration des thèmes de la justice sociale et de la conscience panafricaine avec une fusion intemporelle de folk multiculturelle.

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