jeudi 6 avril 2017

Nono 4, 6 kg à jeun: Les Frankenstein du tapis vert jouent à l'avale-cubes



lundi 4 mars 2002 870 mots
« Des cubes de 100 g, des écrous de 50 g et des cotillons, rien que pour nous ennuyer ! » Pierre-Édouard, l'un des élèves du lycée Saint-Étienne (Cesson-Sévigné), est confiant. Et les concurrents sont terrorisés devant la gloutonnerie de la bestiole : « Saint-Étienne ? Leur robot avale tout ! » Les quinze élèves du team ont travaillé par étapes : « D'abord une maquette dans une boîte à chaussures, puis en Lego, avant de réaliser le prototype en Inox soudé par un tôlier. Notre machine est munie de deux balais rotatifs qui avalent les obstacles. Dans une semaine, la finale à Paris ! » 
« Nous avons mis au point une idée simple qui marche bien, explique Andy, puisque nous sommes douzièmes sur 43. » Sous la coque de la machine, deux moteurs entraînent des fils de nylon. Point de joints toriques ni de soudures Inox. Les membres du club Cistem de Keragayouat ont consacré 50 heures de travail à leur bécane, forts de leur participation en 2001 à Exposciences. Comme cette autre association brestoise, dont les animateurs n'étaient pas vraiment préparés : « On a commencé par essayer de comprendre comment marche un moteur électrique, et on a eu l'idée du Cobra. Le but, c'est surtout de bouger du quartier !» 10f 206
Chantenay : trois clubs en lice, et un entraînement à peaufiner
Le collège de Chantenay ne proposait pas moins de trois robots, présentés par le collège, le foyer des élèves et la classe-relais. Le tout est managé par un aide éducateur. Gilbert Le Guern, enseignant, a imaginé un avale-tout sur tapis roulant : « C'est notre seconde année de participation et l'an dernier, en finale où nous sommes allés, nous avons vu l'efficacité du tapis roulant. Mais cette année, pas évident, avec les gros cubes ! » Même quand ils sont pourvus d'adhésif. Et comme pour tous les groupes, la différence se fait au pilotage. À vos manettes ! Mais à Nantes, l'initiation commence tôt : ainsi ce jeune garçon apprend, sur le stand des « P'tits débrouillards », le fonctionnement d'une simple guirlande (notre photo 10g 206)
Saint-Laurent-sur-Sèvre : la gloutonnerie de Nono 4 est sans bornes
Les terminales S4 de Saint-Gabriel (Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée) sont les Frankenstein d'un concurrent aussi effrayant que glouton : Nono 4, 6 kg à jeun. «On est un peu remontés, là. Notre adversaire en seizième de finale est venu nous chercher des cubes dans la balance. » Nouvelle version de l'expression « se chercher des poux dans la tête ».
Alors que M6 diffuse des images d'opérations chirurgicales sur le grand écran de la salle Mangin, que les supporters s'égosillent, le groupe de Saint-Gab' n'a guère plus rien à faire qu'à admirer Nono 4, sa transmission surdimensionnée par chaîne et son épaisse carapace. Nono 4, classé septième, ira à la Cité des sciences en finale.

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Brest, cobra. « Nous avons mis au point une idée simple qui marche bien, explique Andy, puisque nous sommes douzièmes sur 43. » Sous la coque de la machine, deux moteurs entraînent des fils de nylon. Point de joints toriques ni de soudures Inox. Les membres du club Cistem de Keragayouat ont consacré 50 heures de travail à leur bécane, forts de leur participation en 2001 à Exposciences. Comme cette autre association brestoise, dont les animateurs n'étaient pas vraiment préparés : « On a commencé par essayer de comprendre comment marche un moteur électrique, et on a eu l'idée du Cobra. Le but, c'est surtout de bouger du quartier ! »
Robot Daniel Morvan

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