La suite, c’est cinq ans de travail avec une formation de 13 musiciens, sept chanteurs et un outil électronique.
©daniel morvan |
Maria Republica est un opéra adapté du roman d’Agustín Gómez-Arco, auteur dans la veine du «réalisme magique». Maria Republica est la fille d’incendiaires d’église fusillés en 1939, en Espagne. Prostituée et syphilitique, elle simule la repentance dans un couvent pour ravager le système honni de l’intérieur.
Comme un vêtement ajusté par un couturier sur le modèle, cet opéra est composé « sur mesures » pour l’Ensemble Orchestral Contemporain et l’ensemble Solistes XXI.
Le projet fédère des partenaires de tous les horizons : l’EOC, ensemble orchestral contemporain (Lyon) ; le CIRM (centre national de création musicale) de Nice ; Solistes XXI de Rachid Safir (Paris). Et le Centre Voce de Pigna (Haute-Corse), où l’œuvre a été travaillée pendant une semaine.
950 000 €, c’est le coût de cette production, soit autant que pour Don Giovanni, dans la récente mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser.
Sophia Burgos © daniel morvan |
Gilles Rico ©daniel morvan |
Opéra de François Paris pour 7 chanteurs, ensemble de 15 musiciens (1) et électronique.
Livret de Jean-Claude Fall, d’après le roman Maria Republica de Agustín Gómez-Arcos.
Direction musicale: Daniel Kawka
Mise en scène: Gilles Rico
Préparation des chanteurs: Rachid Safir
Scénographie: Bruno de Lavenère
Costumes: Violaine Thel
Lumière: Bertrand Couderc
Vidéo: Etienne Guiol
Maria Republica : Sophia Burgos
La révérende Mère : Noa Frenkel
Solistes XXI, direction Rachid Safir
© daniel morvan |
1: Effectif détaillé: flûte, hautbois, clarinette, basson, cor, trompette, trombone, piano, harpe, percussion, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse
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