C’est le retour de la pensée magique à la rédaction : Ce matin, on a salué le soleil sur la moquette. Une figure de yoga suffit-elle à conjurer les bulletins météo ? Hier, on avait l’humeur à écouter « Il est mort le soleil » sur Youtube. Et à aimer ça. On adapte ses goûts aux errances dépressives des masses d’air, on positive les effondrements du baromètre en les habillant de couleur. Mais tout cela ne sert qu’à oublier que l’été est juste en train de nous filer sous le nez.
Aujourd’hui, jour des soldes, le soleil a permission de sortie. Vivent les cabines d’essayage, les tee-shirts à message. Non, pas à message. Car si vous avez lu le dernier Marie-Claire, vous savez que ça ne va qu’aux moins de 16 ans. Je n’aborde pas les soldes exactement sous le même angle que la fashion victim qui adapte son look aux exigences de l’essayage rapide. Préoccupation n°1: comment affronter le coup de chaud en cabine d’essayage. L'effet sauna. Une préparation physique s’impose : se coucher tôt la veille, petite demi-heure de pilates pour arriver zen devant les rideaux coulissants, vêtements faciles à enlever, pas de synthétique pour éviter les électrochocs de courant statique.
Mercredi sera un grand jour, celui du tee-shirt sans message. Pas bleu, plutôt corail, orange ou vert, s’il n’est pas trop tard pour vous. Et on ira travailler sa phobie des cabines d’essayage. On tentera des trucs pas possibles, le polo vert pomme avec des crocodiles, des pantacourts moutarde en élastomère, on explorera les limites de l’importable. On essaiera.
Cela veut dire entrer dans une cabine avec un polo orné d’un idiot pingouin rose, frôler le malaise, avoir des angoisses de gazage et sortir en pleine tachycardie, appeler sa mère à l’aide, réactions classiques. Espérer une simple marinière Armor Lux, un pantalon Glazik bleu ciel toute saison, comme un matelot du Belem, que vous porterez en sifflotant du Joe Dassin. Parce que s’il n’y a pas d’été, on peut quand même compter sur l’été indien, non ?
Aujourd’hui, jour des soldes, le soleil a permission de sortie. Vivent les cabines d’essayage, les tee-shirts à message. Non, pas à message. Car si vous avez lu le dernier Marie-Claire, vous savez que ça ne va qu’aux moins de 16 ans. Je n’aborde pas les soldes exactement sous le même angle que la fashion victim qui adapte son look aux exigences de l’essayage rapide. Préoccupation n°1: comment affronter le coup de chaud en cabine d’essayage. L'effet sauna. Une préparation physique s’impose : se coucher tôt la veille, petite demi-heure de pilates pour arriver zen devant les rideaux coulissants, vêtements faciles à enlever, pas de synthétique pour éviter les électrochocs de courant statique.
Mercredi sera un grand jour, celui du tee-shirt sans message. Pas bleu, plutôt corail, orange ou vert, s’il n’est pas trop tard pour vous. Et on ira travailler sa phobie des cabines d’essayage. On tentera des trucs pas possibles, le polo vert pomme avec des crocodiles, des pantacourts moutarde en élastomère, on explorera les limites de l’importable. On essaiera.
Cela veut dire entrer dans une cabine avec un polo orné d’un idiot pingouin rose, frôler le malaise, avoir des angoisses de gazage et sortir en pleine tachycardie, appeler sa mère à l’aide, réactions classiques. Espérer une simple marinière Armor Lux, un pantalon Glazik bleu ciel toute saison, comme un matelot du Belem, que vous porterez en sifflotant du Joe Dassin. Parce que s’il n’y a pas d’été, on peut quand même compter sur l’été indien, non ?
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