Angus et Julia Stone sont à nouveau ensemble, au disque (quatrième album du groupe de Newport sorti à l'automne: Snow) comme sur scène, jeudi 19 octobre 2017 au Zénith de Nantes, puis à Toulouse, Marseille, Paris, Londres...
Entretien
Angus Stone, chanteur.
Vous aviez enregistré votre album solo à l'écart du monde, dans différentes cabanes de trappeur ou en montagne... La nature est-elle votre principale inspiration ?
On se repose en changeant de travail... Vivre dans les bois m'a permis de prendre du recul sur les longues nuits d'enregistrement, et les promenades en forêt m'éclaircissent l'esprit. Mais les lieux où vous écrivez et enregistrez n'ont d'une certaine manière absolument aucune signification. Parce que vous êtes perdu, immergé (shoegazing) dans la musique et sans aucun désir de regarder autour.
Votre image hippie traduit-elle une vision de la vie ?
Pour dire vrai, je n'y prête pas une grande attention. Mon écriture est ce qui me permet de rester dans le vrai et de garder ma tête en dehors de tout cela.
En vous écoutant, on pense parfois à Dylan, Neil Young... Avez-vous des « maîtres » ?
Yoda, le maître des Jedi, est un sacré maître ! Je pense que s'il écrivait des chansons, elles seraient très cool. Mais peut-être seraient-elles bancales, je ne sais pas... Un ami qui est peintre (et aussi un maître) m'a dit quelque chose qui m'a fait réfléchir, l'autre jour : il disait qu'il enviait les musiciens, parce que ses doutes sur sa peinture sont tels qu'il se sent transporté dans l'histoire de la peinture dès que sa brosse touche la toile... Alors qu'avec la musique, à travers le son des coeurs, des guitares, des rythmes, quelque chose se passe dans l'instant, qui ne sera ensuite plus jamais entendu... La musique c'est comme le premier regard de deux amoureux. Des moments comme celui-là, où deux vrais amis partagent leur vision, sont pour moi de vrais moments zen. Je vis pour ça.
En duo avec Julia, êtes-vous davantage dans l'ombre ? Allez-vous écrire à nouveau des chansons avec elle ?
Avec Julia, je fais presque partie du public. Quand elle chante une chanson, je m'émerveille et me verse un verre, comme si j'étais dans la foule. Nous avons discuté l'autre jour de nous retrouver cette année pour faire un album. Le plus beau dans tout ça, c'est de ne pas savoir ce qui vous attend au coin de la rue et où le futur va vous cueillir.
Cela vous fait-il quelque chose de venir chanter dans l'ouest de la France, à Nantes, en Bretagne ?
Je pense que c'est à Nantes que les Françaises sont les plus jolies, donc ça ne devrait pas être trop mal... J'ai hâte !
Daniel MORVAN.
Moins de 2% de billets encore disponibles.
Angus Stone, chanteur.
Vous aviez enregistré votre album solo à l'écart du monde, dans différentes cabanes de trappeur ou en montagne... La nature est-elle votre principale inspiration ?
On se repose en changeant de travail... Vivre dans les bois m'a permis de prendre du recul sur les longues nuits d'enregistrement, et les promenades en forêt m'éclaircissent l'esprit. Mais les lieux où vous écrivez et enregistrez n'ont d'une certaine manière absolument aucune signification. Parce que vous êtes perdu, immergé (shoegazing) dans la musique et sans aucun désir de regarder autour.
Votre image hippie traduit-elle une vision de la vie ?
Pour dire vrai, je n'y prête pas une grande attention. Mon écriture est ce qui me permet de rester dans le vrai et de garder ma tête en dehors de tout cela.
En vous écoutant, on pense parfois à Dylan, Neil Young... Avez-vous des « maîtres » ?
Yoda, le maître des Jedi, est un sacré maître ! Je pense que s'il écrivait des chansons, elles seraient très cool. Mais peut-être seraient-elles bancales, je ne sais pas... Un ami qui est peintre (et aussi un maître) m'a dit quelque chose qui m'a fait réfléchir, l'autre jour : il disait qu'il enviait les musiciens, parce que ses doutes sur sa peinture sont tels qu'il se sent transporté dans l'histoire de la peinture dès que sa brosse touche la toile... Alors qu'avec la musique, à travers le son des coeurs, des guitares, des rythmes, quelque chose se passe dans l'instant, qui ne sera ensuite plus jamais entendu... La musique c'est comme le premier regard de deux amoureux. Des moments comme celui-là, où deux vrais amis partagent leur vision, sont pour moi de vrais moments zen. Je vis pour ça.
En duo avec Julia, êtes-vous davantage dans l'ombre ? Allez-vous écrire à nouveau des chansons avec elle ?
Avec Julia, je fais presque partie du public. Quand elle chante une chanson, je m'émerveille et me verse un verre, comme si j'étais dans la foule. Nous avons discuté l'autre jour de nous retrouver cette année pour faire un album. Le plus beau dans tout ça, c'est de ne pas savoir ce qui vous attend au coin de la rue et où le futur va vous cueillir.
Cela vous fait-il quelque chose de venir chanter dans l'ouest de la France, à Nantes, en Bretagne ?
Je pense que c'est à Nantes que les Françaises sont les plus jolies, donc ça ne devrait pas être trop mal... J'ai hâte !
Daniel MORVAN.
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