On ne l’a pas vu germer cette graine
douze mois de poésie et ça sait déjà parler
j’en reviens pas le refrain m’a échappé
des idées déjà envolées
j’en ai pas dit le millième
un seul vers vaut cent discours répétés
comme quoi rien ne sert de compter
sur ses doigts si l'on n'a les pieds sur terre
c’est à Pierrot que j’enverrai ce pli
pour qu’il me prête encore sa plume
il n’aura qu’à m’écrire pour que je la lui rende
on saura bien alors de quel côté tout cela brûle
lui perché avec ses airs lunaires on saura demain
s’il est prêt à tout entendre de la chanson terrienne
il y a de la place pour tous les cris
dans cette vaste lande
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