© Georges Ridel |
Raphaëlle Boitel revient au Grand T avec cinq jeunes artistes issus de l’académie Fratellini.
Je voudrais vous parler de la persévérance, nous dit Raphaëlle Boitel, metteur en scène de la compagnie L’oublié(e). La persévérance des chats, celle des araignées et des hommes. Elle a travaillé treize ans avec le petit-fils de Charlie Chaplin : il y a sûrement un lien (de transmission) entre cet artiste des chutes et le travail de la jeune chorégraphe. Son goût des pieds dans le plat, des orteils qui ripent, des glissades sur les fesses.
Il y a longtemps que vous n’avez pas entendu ces rires clairs dans la salle ? Ces rires premiers, ceux du clown qui se casse la figure ? Et le vôtre, il se porte comment ? Il ira encore mieux quand vous aurez vu 5e hurlants. Un spectacle qui raconte le spectacle, nous le montre en train de se faire. Une suite de numéros, qu’on applaudit, avec de la belle musique, pour illustrer le proverbe : « Sept fois à terre, huit fois debout ».
Deux jeunes femmes et trois jeunes hommes qui jonglent, s’élèvent et chutent en musique. Le tout dans un espace clair-obscur, tendu par les tire-forts, sous l’œil d’un gros projecteur roulant, lieu sombre pour de belles fulgurances : Julieta au cœur de son cerceau et dans ses agrès, Aloïse en contorsion et glissades, Salvo dans ses sangles, Alejandro jonglant et Loïc hésitant virtuose sur son fil. Pour ce troisième opus de cirque chorégraphié, Raphaëlle Boitel nous raconte la naissance du merveilleux, la conquête de l’espace et l’invention de la précision par des artistes par ailleurs normaux, amoureux et maladroits. Un poème de la fragilité et de la force, et du trajet qu’on rêve tous de faire de l’une à l’autre, dans les deux sens.
Daniel Morvan.
Je voudrais vous parler de la persévérance, nous dit Raphaëlle Boitel, metteur en scène de la compagnie L’oublié(e). La persévérance des chats, celle des araignées et des hommes. Elle a travaillé treize ans avec le petit-fils de Charlie Chaplin : il y a sûrement un lien (de transmission) entre cet artiste des chutes et le travail de la jeune chorégraphe. Son goût des pieds dans le plat, des orteils qui ripent, des glissades sur les fesses.
Il y a longtemps que vous n’avez pas entendu ces rires clairs dans la salle ? Ces rires premiers, ceux du clown qui se casse la figure ? Et le vôtre, il se porte comment ? Il ira encore mieux quand vous aurez vu 5e hurlants. Un spectacle qui raconte le spectacle, nous le montre en train de se faire. Une suite de numéros, qu’on applaudit, avec de la belle musique, pour illustrer le proverbe : « Sept fois à terre, huit fois debout ».
Deux jeunes femmes et trois jeunes hommes qui jonglent, s’élèvent et chutent en musique. Le tout dans un espace clair-obscur, tendu par les tire-forts, sous l’œil d’un gros projecteur roulant, lieu sombre pour de belles fulgurances : Julieta au cœur de son cerceau et dans ses agrès, Aloïse en contorsion et glissades, Salvo dans ses sangles, Alejandro jonglant et Loïc hésitant virtuose sur son fil. Pour ce troisième opus de cirque chorégraphié, Raphaëlle Boitel nous raconte la naissance du merveilleux, la conquête de l’espace et l’invention de la précision par des artistes par ailleurs normaux, amoureux et maladroits. Un poème de la fragilité et de la force, et du trajet qu’on rêve tous de faire de l’une à l’autre, dans les deux sens.
Daniel Morvan.
© Georges Ridel |
Ce jeudi 17 novembre, à 20 h, vendredi 18, à 14 h, et samedi 19 novembre, à 19 h. Grand T de Nantes. Tarifs : 25 € et 21 €.
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